A une époque lointaine et dans un autre monde, j’ai couvert quelques guerres pour une chaine de télévision. Si j’en parle ce n’est pas pour me vanter (il n’y vraiment pas de quoi) mais parce que c’est là que qu’est née mon obsession du cadre. J’ai souvent été ému par la capacité de nos confrères photo-reporters à raconter la même histoire que nous mais en une seule image qui laissait à l’esprit le soin de construire le drame qui se jouait sous nos yeux. Cette éternelle tentative de rassembler en un cadre unique tous les paramètres d’un instant de vie (température et sons inclus) pour essayer de les communiquer est ce qui me motive chaque fois que je capture un bout de réalité.